Compte titres

Les comptes-titres

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Placement court terme

Marchés financiers variés

Une performance sur mesure

Personnes morales éligibles

La définition du compte-titres

Un compte-titres est une enveloppe d’investissement qui vous permet de détenir une grande variété de valeurs mobilières : actions, obligations, OPCVM, ETF, produits structurés, etc. Contrairement à d’autres dispositifs plus encadrés, il ne comporte aucun plafond de versement, ni de contrainte de durée.

Accessible à toute personne physique ou morale, le compte-titres est adossé à un compte espèces permettant d’alimenter vos opérations d’achat et de vente. Vous pouvez ainsi investir sur les marchés français, européens et internationaux, sans limite de montant ni restriction géographique.

Contrairement à un compte d’épargne, un CTO n’offre généralement pas de rendement fixe, mais permet à l’investisseur de bénéficier des fluctuations des marchés financiers.

Les avantages du compte-titres

Les compte-titres offrent plusieurs avantages aux investisseurs :

  • Aucune limite de versement
  • Liberté de gestion et grande souplesse
  • Éligible aux personnes morales
  • Accès à tous les marchés financiers

Côté fiscalité, les revenus générés (dividendes, coupons, plus-values) sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, ou sur option, au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Les titres acquis avant 2018 peuvent encore bénéficier d’un abattement pour durée de détention. En revanche, comme tout investissement financier, le compte-titres comporte un risque de perte en capital.

Investir en compte-titres avec Aquilogia Patrimoine : un accompagnement en 4 étapes

1️⃣ Rendez-vous personnalisé avec un conseiller

Nous commençons par un échange approfondi pour comprendre votre situation patrimoniale, vos objectifs (croissance de capital, revenu, diversification…), votre horizon de placement et votre tolérance au risque.

Objectif : vous proposer une stratégie de compte-titres alignée avec vos attentes.

2️⃣ Sélection du partenaire et des supports d’investissement

Tous les comptes-titres ne se valent pas. En fonction du montant investi, de vos objectifs et de votre niveau de sophistication financière, nous sélectionnons avec vous :

  • Le partenaire le plus adapté (banque, plateforme, assureur),
  • Les supports d’investissement (ETF, SCPI, actions, obligations, produits structurés…),
  • Le mode de gestion (libre, conseillée, ou déléguée).

Notre pôle placement — composé de 3 experts — assure :

  • La veille sur les marchés et les produits,
  • Le suivi quotidien de votre compte,
  • Les arbitrages selon l’actualité économique et financière.

3️⃣ Mise en place par le pôle placement dédié

Dès validation de la stratégie, nous assurons :

  • L’ouverture de votre compte-titres auprès du partenaire sélectionné,
  • La complétude du dossier (KYC, justificatifs, questionnaire MIFID),
  • La mise en place des versements ou arbitrages initiaux.

4️⃣ Nous vous accompagnons ensuite dans la durée

  • Revue périodique des performances,
  • Optimisation de la fiscalité (prise en compte des abattements, choix entre PFU ou IR),
  • Réflexion stratégique en cas de changement de situation ou de contexte de marché.

À partir de quel montant investir dans un compte-titres ?

Chez Aquilogia Patrimoine, nous recommandons de mobiliser au minimum 25 000 € pour bénéficier d’une réelle diversification et accéder à une sélection de supports performants.

Mais plus que le montant, c’est la cohérence avec votre stratégie patrimoniale globale qui prime. Le compte-titres peut intervenir à différents niveaux :
– comme outil de dynamisation à court ou moyen terme,
– comme complément à une assurance-vie ou un contrat de capitalisation,
– ou comme solution centrale de gestion pour la trésorerie d’entreprise, en particulier lorsque l’objectif est de mobiliser des sommes importantes avec une grande souplesse.

Chaque cas étant unique, nous intégrons le compte-titres dans une approche patrimoniale globale, en tenant compte de votre horizon, de votre fiscalité et de votre sensibilité au risque.

Comment fonctionne le compte-titres

Le compte-titres fonctionne comme une enveloppe de placement destinée à accueillir différents types de titres financiers (actions, obligations, OPCVM, etc.). Lors de son ouverture, il est systématiquement couplé à un compte espèces, indispensable pour effectuer les opérations d’achat et de vente.

Concrètement, lorsqu’un investisseur souhaite acheter un titre, les fonds sont prélevés sur le compte espèces, et le titre est ensuite enregistré dans le compte-titres. Lors d’une vente, le processus s’inverse : le titre est cédé, puis le produit de la vente est versé sur le compte espèces.

En parallèle, la gestion d’un compte-titres nécessite une certaine vigilance :
– le suivi régulier de l’évolution des titres détenus,
– d’éventuels arbitrages pour ajuster la stratégie en fonction des marchés,
– et une bonne compréhension de la fiscalité applicable aux revenus générés (dividendes, plus-values, etc.).

Ce fonctionnement simple mais technique en fait un outil souple et efficace, à condition d’être bien accompagné.

Foire aux questions

Quelle est la différence entre un PEA et un compte-titres ?

Le PEA est réservé aux résidents fiscaux français, avec un plafond de versement et une fiscalité allégée sous condition de durée. Le compte-titres, lui, ne comporte aucun plafond, est ouvert à tous (y compris les personnes morales) et permet d’investir sur l’ensemble des marchés mondiaux.

Est-ce que je peux ouvrir plusieurs comptes-titres ?

Oui, il est tout à fait possible de détenir plusieurs comptes-titres dans différentes banques ou auprès de divers partenaires, pour segmenter vos stratégies ou répartir les risques.

 Puis-je transmettre un compte-titres ?

Oui, il peut faire l’objet d’une donation ou entrer dans une succession. Attention toutefois : contrairement à l’assurance-vie, le compte-titres n’offre pas d’avantage fiscal spécifique en cas de décès.

Lors du décès du titulaire, les titres détenus dans le compte-titres intègrent l’actif successoral. Ils sont évalués à leur valeur de marché au jour du décès, ce qui signifie que les plus-values non réalisées échappent à l’impôt sur les plus-values et aux prélèvements sociaux.

La valeur retenue pour la succession devient également le nouveau prix d’acquisition fiscal pour les héritiers. Autrement dit, si ces derniers vendent les titres plus tard, les éventuels gains ou pertes seront calculés à partir de cette valeur de revalorisation.

Contrairement au PEA, qui est automatiquement clos au décès de son titulaire, le compte-titres peut être transmis et conservé tel quel par les héritiers. Ces derniers peuvent ainsi choisir de maintenir les placements ou de les ajuster à leur stratégie patrimoniale.

En l’absence de testament, les règles classiques de dévolution successorale s’appliquent : conjoint, enfants, ou autres héritiers légaux selon la situation. Il est donc important d’anticiper la transmission et, le cas échéant, de la sécuriser via un testament ou une organisation plus poussée du patrimoine.

Enfin, il faut noter que les revenus générés après le décès (dividendes, intérêts, etc.) redeviennent imposables, selon les règles classiques des revenus de capitaux mobiliers.

 Quelle est la fiscalité en cas de retrait ou de vente ?

Les revenus générés sur un compte-titres (dividendes, coupons, plus-values…) sont soumis à l’impôt dès leur perception.

Par défaut, ils sont taxés via le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelé flat tax, au taux global de 30 % :

  • 12,8 % d’impôt sur le revenu
  • 17,2 % de prélèvements sociaux

Ce régime est simple et automatique, mais vous pouvez aussi choisir l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu, si cela est plus avantageux pour vous. Ce choix est à faire lors de la déclaration annuelle.

Cette alternative permet parfois, en fonction de vos revenus et de votre tranche marginale d’imposition, de réduire l’impact fiscal global. En revanche, les prélèvements sociaux restent dus dans tous les cas.

À noter : il est possible, sous conditions de ressources (revenu fiscal de référence), de demander une dispense de prélèvement à la source pour certains revenus (notamment les dividendes).

Enfin, les plus-values de cession sont elles aussi soumises à la flat tax ou à l’IR, mais attention :

  • Pour les titres acquis après le 1er janvier 2018, il n’y a plus d’abattement pour durée de détention.
  • Pour les titres plus anciens, des abattements peuvent encore s’appliquer en cas d’option pour le barème progressif, selon la durée de détention.

 Peut-on loger des produits structurés dans un compte-titres ?

Oui, de nombreux produits structurés sont conçus pour être souscrits via un compte-titres. Ils permettent de viser un rendement potentiel avec des niveaux de protection du capital, selon les conditions du marché.

 Quels sont les risques ?

Il existe un risque de perte en capital, et les revenus ne sont pas garantis. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

Il n’y a aucun frais d’entrée pour l’ouverture d’un compte-titres, cependant la gestion du compte entraine des droits de garde.

Pour les titres acquis avant le 1er janvier 2018 : Les produits (dividendes, coupons, plus-values) du compte-titres sont soumis au régime fiscal des revenus de capitaux mobiliers.
Ils sont imposés au prélèvement forfaitaire unique (PFU) à hauteur de 12,8% ou sur option à l’impôt sur le revenu avec pour les plus-values un dispositif d’abattement pour durée de détention. De plus ils sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG-CRDS) à hauteur de 17,2%.

Pour les titres acquis après le 1er janvier 2018 : Les produits (dividendes, coupons, plus-values) du compte-titres sont imposés de la même façon, à la différence que les plus-values ne bénéficient plus du dispositif d’abattement pour durée de détention.

Quel est l’intérêt du compte-titres pour les entreprises ?

Pour une personne morale, le compte-titres permet d’optimiser la trésorerie excédentaire, de diversifier les réserves financières et d’accéder à des produits non éligibles dans d’autres cadres.

Le compte-titres est-il adapté à un horizon court terme ?

Oui, il peut être utilisé pour du court ou moyen terme, en fonction des supports choisis. Sa liquidité est quotidienne, sans pénalité en cas de retrait.

Compte-titre ou assurance vie : que choisir ?

Tout dépend de vos objectifs, de votre horizon d’investissement et de votre fiscalité personnelle.

L’assurance-vie est souvent privilégiée pour les projets à moyen ou long terme (retraite, transmission…). Elle offre un cadre fiscal avantageux après 8 ans, une souplesse de gestion (fonds euros sécurisés, unités de compte, options automatiques), et des possibilités de transmission hors succession très appréciées.

Le compte-titres, lui, est idéal si vous souhaitez investir de manière plus active sur les marchés (actions, ETF, produits structurés, titres étrangers…) ou placer une trésorerie disponible, personnelle ou d’entreprise. Il n’a aucune limite de versement, mais sa fiscalité est moins avantageuse, avec une imposition immédiate des gains.

Chez Aquilogia, nous recommandons souvent une combinaison des deux :

  • L’assurance-vie pour structurer une épargne dans la durée
  • Le compte-titres pour saisir des opportunités de marché à court ou moyen terme

Un conseiller pourra vous orienter vers la répartition la plus cohérente selon votre profil.